Vous êtes-vous déjà demandé si vous aviez une mémoire plutôt visuelle, auditive ou kinesthésique ? Et votre enfant, de quoi a-t-il besoin pour mieux apprendre ? Dans l’article du mois, voyons ensemble la différence entre tout cela et pour quoi HiPe Kids a adapté sa méthode aux différents types de mémoire.
Mémoire auditive, Kinesthésique ou visuelle?
Une mémoire auditive vous rendra plus sensible aux sons et au rythme utilisé par le professeur, très utile pour travailler les accents!
La mémoire visuelle, elle, est particulièrement stimulée par les jeux de couleur, que nous utilisons beaucoup dans la différenciation sujet / verbe / complément des phrases par exemple.
Quant à la mémoire kinesthésique, comme son nom l’indique, elle favorise de lier le geste à la parole : mimer l’action décrite, recopier le mot ou interagir avec des formes pour former un tout comme un puzzle.
Apprendre à apprendre
Les différentes études sont formelles : s’il est utile d’apprendre certaines choses par cœur au mot près (comme une poésie, afin de ne pas en changer le sens par exemple), dans la plupart des cas, ce n’est pas du tout une méthode souhaitable. Sylvie Chaukron, neuropsychologue, rapporte qu’avant, « on pensait qu’il fallait lire 10 fois un texte pour le connaître, maintenant on sait qu’i vaut mieux le lire une fois et aller le chercher 10 fois dans sa mémoire pour encrer sa trace dans notre cerveau ».
D’ailleurs, les individus atteints d’hypermnésie, qui se rappellent de TOUT ce qui leur arrive, ont de grosses difficultés d’apprentissage. Il vaut mieux bien comprendre et « trier » l’information pour mieux apprendre et retenir les informations importantes.
Un thème évoqué en septembre 2021 dans l’émission Grand bien vous Fasse, à écouter ici pour entendre les avis de spécialistes (Anne Pomereu, transmission de l’art et mieux utiliser ses facultés cognitives ; Sylvie Chokron, neuropsychologue ; Gwenaëlle Boulet, rédactrice de la chronique parentalité Astrapi) :
Se mettre dans une posture active en recevant l’information
La clé, c’est d’encourager l’élève à ne pas seulement recevoir l’information, mais s’imaginer en situation où il pourra la réutiliser.
Si vous raconter une blague à un groupe d’enfants, les « farceurs » du groupe vont plus facilement la retenir car ils vont déjà s’imaginer en train de refaire cette blague plus tard.
De manière générale, l’être humain arrive beaucoup mieux à retenir ce dont il sait qu’il va pouvoir se servir. C’est pour cela que nos professeurs sont choisis, entre autres, selon les centres d’intérêts et les objectifs de leurs élèves. Ainsi, ils n’ont aucun mal à trouver des situations dans lesquelles l’élève se retrouvera!
Rendez-vous le mois prochain pour en savoir plus sur l’hyper-personnalisation de notre méthode, qui joue sur la mémoire et apprendre à l’optimiser!